Complicité de l'Etat dans le terrorisme

Ne méritent plus le nom d'Etat les organisations politiques qui mènent des politiques d'agression indirectes en se livrant plus ou moins ouvertement au terrorisme, en orchestrant des sanctions économiques, l'assassinat de civils, et cætera. Ils se servent néanmoins encore du nom d'État, qu'ils usurpent dans ce cas.

Car le terroriste a besoin de la complicité d'un ou de plusieurs Etats. Non seulement pour trouver ses armes, les cadres de son organisation, des membres, un soutien sanitaire, mais d'abord et surtout un soutien diplomatique, pour établir un lien avec la légitimité, un rapport au plan international indispensable pour se distinguer d'avec le brigand pur.

C'est le phénomène dit du tiers intéressé. On l'observe en tous cas: que ce soit pour une opération d'agression impérialiste qui joue au plan mondial ou que ce soit même pour le soutien d'une résistance autochtone enracinée.

Dernière modification de la page le 20.10.2015 à 09:57