Avec le commerce, plus précisément avec le transport de marchandise, et plus précisément encore le transport maritime, les risques sont très grands. Mais chez les acteurs, victimes potentielles, le désir est également grand de les braver. Aussi le commerce maritime est-il le domaine où se sont élaborées les principales réponses au risque.
Elles ont consisté à en alléger la charge par une répartition entre toutes les victimes potentielles. Ce sont l’assurance et la société.
Ripert, le grand commercialiste français, écrivait qu’ « aucun navire ne navigue, aucune marchandise n’est expédiée sans que les risques ne soient couverts par l’assurance ».
Le droit maritime fut le creuset de l’institution, peut-être parce que les risques étaient plus grands en mer. Toujours est-il que si l’assurance est liée au risque, longtemps, avant la fin du XVIIIe siècle, il n’y eut d’autre assurance que maritime.